Héloïse de Marèges est une jeune femme cultivée, fille de diplomate. On suit son parcours depuis la fin de ses études secondaires, en 1964, jusqu’en 1980, date à laquelle elle et ses amies ont toutes un travail et une vie de couple.
En 1964, Héloïse a 15 ans et découvre la passion amoureuse dans les bras d’Erika von Tauberg, superbe femme de quatorze ans son aînée. Plus tard, Héloïse et ses amies se trouvent au coeur des événements de Mai 1968 et des bouleversements qui y font suite. Elles participent alors à la vaste révolte spontanée des étudiants, suivis des ouvriers, qui contestent tout type d’autorité et militent pour la libération des mœurs. Les amies d’Héloise sont également ces femmes d’âge plus ou moins mûr qui vont partager le lit et le cœur de l’héroïne pendant ces mêmes années.
Ce roman épistolaire nous fait traverser toutes les phases de la découverte amoureuse, dans ce qu’elle a de plus excitant comme de plus tragique. Pour ces jeunes femmes issues de grandes familles bourgeoises, l’homosexualité est vécue avec beaucoup de tolérance, même si les mœurs de l’époque étaient un peu différentes. C’est une chronique délicieusement impertinente où il n’est finalement question que d’être libre d’aimer qui l’on désire.