« L’homme mystère a encore frappé ! » titre le quotidien Le Jour d’avant. Pas un bruit, aucune violence : le voleur est un vrai gentleman.
Il n’en faut pas plus pour que chavirent le cœur et l’esprit d’Ariane, une jeune fille romantique et avide d’aventure : elle décide de devenir cambrioleuse à son tour afin de rencontrer le mystérieux criminel. Mais il n’est pas facile de le dénicher ; pour cela il lui faut les informations du journaliste du Jour d’avant, André Valentin.
Quelle n’est pas sa surprise quand elle découvre qu’André Valentin est en réalité une femme ! Celle-ci n’hésite pas à remettre Ariane à sa place, mais laisse échapper le lieu du prochain cambriolage, permettant à la voleuse en herbe d’aller à la rencontre de son idole. Un rendez-vous qui tourne court lorsque les policiers arrivent, apercevant la jeune femme qui s’enfuit et disparaît à proximité du cimetière du Père Fauteuil. C’est ainsi qu’Ariane est rebaptisée la Voleuse du Père Fauteuil par les autorités.
Le lendemain, Andrée Valentine vient trouver Ariane. Elle lui dit qu’elle est au courant de son identité mais ne révélera rien, puis l’embrasse. La nouvelle voleuse en reste déboussolée et repart seule. Dès lors elle va devoir choisir : céder aux avances de la journaliste ou tomber dans les bras du mystérieux cambrioleur ?
La BD expose ici toutes les orientations sexuelles, mais sans en faire trop. Cette caractéristique permet de banaliser l’homosexualité et la bisexualité, placées ici au même rang que l’hétérosexualité. L’intrigue se base finalement plus sur les enjeux politiques et amoureux, mais toujours avec une touche de légèreté et d’humour. Au final on se trouve rapidement pris au jeu de l’histoire et de l’univers rétro / futuriste inédit de cet album.