1976, Mary Ann, en vacances à San Francisco, décide de ne plus repartir. Peu importe si sa mère s’inquiète de cette ville peuplée “d’hippies et d’assassins”.En quelques jours, elle trouve un toit au 28 Barbary Lane, vieille maison en bois typique de la ville. Très vite, elle se trouve intégrée dans la grande “famille” des locataires. D’abord, Anna Madrigal, la propriétaire, dame d’un certain âge, toujours habillée en kimono et qui accueille chaque nouvel arrivant dans sa maison par un joint collé sur la porte ; Mona, rédactrice publicitaire au chômage, à tendance mystique ; Brian, serveur et coureur de jupons ; et Michael “Mouse”, gay à la recherche de son homme idéal.
Ces Chroniques, d’abord publiées en feuilleton, sont écrits en chapitres très courts et simples à lire, même si beaucoup de références à la vie californienne de l’époque nous échappent aujourd’hui. Jonglant entre comédie (certains dialogues sont irrésistibles) et suspens (la vie ou le passé de certain-e-s locataires comportent leur part de mystère), elles nous plongent dans l’univers du San Francisco des années 70, où l’on venait de tous les États-Unis pour vivre plus librement ses amours, que l’on soit homo, bi ou hétéro.
On retrouve tous ces personnages et bien d’autres dans les 7 autres tomes des Chroniques de San Francisco, tous écrits par Armistead Maupin.