Je me pose des questions

Que penser des étiquettes ?

Orientation amoureuse & sexuelle

Temps de lecture: 2 minutes
Dois-je choisir un mot qui correspond à ce que je suis ?

Certain.e.s en ont besoin, car c’est une façon de se reconnaître, d’affirmer son identité, d’appartenir à un groupe, et de trouver des personnes qui nous ressemblent.

Certain.e.s en raffolent même, allant jusqu’à créer une multitude de termes recouvrant presque toutes les possibilités concernant l’identité de genre, le comportement sexuel, les sentiments, les émotions, les préférences physiques ou intellectuelles, les particularités psychiques ou physiques, etc.

Les orientations les plus connues : 

  • hétérosexuel.le ou “hétéro” et/ou hétéroromantique
  • homosexuel.le ou “homo” ou gay ou lesbienne et/ou homoromantique
  • bisexuel.le ou “bi.e” et/ou biromantique
  • pansexuel.le ou “pan” et/ou panromantique
  • asexuel.le ou “ace” et/ou aromantique

Voici quelques orientations moins communes :

  • grisexualité (entre la sexualité et l’asexualité),
  • demisexualité (besoin d’avoir créé un attachement avec son ou sa partenaire avant de pouvoir ressentir un désir sexuel)
  • quoisexualité (lorsqu’on ne sait pas se définir),
  • abrosexualité (fluidité de l’orientation sexuelle qui change fréquemment),
  • neurosexualité (chez des personnes neuroatypiques qui peuvent par exemple présenter une forme d’autisme, de dépression, ou des séquelles d’atteinte neurologiques),
  • polysexualité (attirance pour plusieurs identités de genre mais pas toutes),
  • bicuriosité (envie d’essayer avec des femmes comme avec des hommes),
  • hétéroflexibilité (hétérosexualité majoritaire mais non exclusive), etc.

D’autres n’en ressentent pas le besoin, voire les rejettent considérant qu’ils/elles n’ont pas à rentrer dans une case qui reproduirait la normativité vers laquelle tend la société.

Quoi qu’il en soit, nous pensons que la liberté d’autodésignation est fondamentale. Personne ne peut dire à ta place ce que tu es ou ce que tu n’es pas.