La lumière au fond du placard suit le parcours de Gami, de ses interrogations d’adolescente (« pourquoi suis-je différente ? »), à sa première copine rencontrée sur internet («fichue époque où la téléportation n’existe pas encore ! »), en passant bien sûr par le coming out et plus tard son engagement militant (« je peux pas te laisser dire ça ; c’est justement en étant visible que la situation évoluera»).
Cette bande dessinée permet aussi, en parallèle, d’imager certains concepts, parfois flous, comme l’homophobie intériorisée (« tapie dans l’ombre, elle se nourrit de nos peurs, de nos angoisses et grossit jusqu’à empêcher tout mouvement »), le placard, le double social, « le milieu » ou le « gaydar » (« une vieille légende raconte qu’il existerait un pouvoir ancestral permettant de repérer les homos d’un simple regard…»).
Nombre de lecteurs et lectrices se retrouveront dans les tranches de vie de cette histoire douce et poétique.