En septembre 2014, la campagne « Ne plus se taire » est lancée par SOS homophobie, avec le soutien du Ministère des Droits des femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports.
Elle présente quatre situations du quotidien :
– Thibault a 16 ans. Depuis que son homosexualité a été révélée dans son lycée de la région parisienne, plusieurs élèves de sa classe refusent de s’asseoir à côté de lui, l’insultent et le menacent.
– André vit en maison de retraite sur la Côte d’Azur. Ayant longtemps caché sa bisexualité à son entourage, il a osé en parler à Pierre, un autre pensionnaire avec qui il jouait régulièrement aux échecs. Depuis ce jour, Pierre refuse de jouer avec lui à cause de ses « mœurs dégénérées ».
– Murielle est lesbienne et ne le cache pas sur son lieu de travail. Elle subit régulièrement des moqueries de la part de ses collègues, des incompréhensions et des questions indiscrètes.
-Laura est une femme trans du Nord de la France. En transition, elle n’a toujours pas obtenu son changement d’état civil et des papiers d’identité conformes à son genre. Elle rencontre régulièrement des difficultés dans ses démarches administratives.
Banalisées, les LGBTphobies peuvent être partout : dans la rue, à l’école, au travail, au sein de l’entourage, dans l’administration ou les commerces, et peuvent prendre de nombreuses formes : blagues, insultes, brimades, discriminations, etc.
Face à ces situations, SOS homophobie invite les victimes ainsi que les témoins à contacter sa ligne d’écoute.