Le harcèlement est la répétition de violences verbales ou psychologiques, dirigées contre une personne dans le but de lui nuire, de la faire craquer psychologiquement, voire de la mettre à l’écart dans le but de la conduire à quitter un groupe social ou un environnement donnés. Le harcèlement se manifestera par des paroles, des comportements, des attitudes qui vont porter atteinte à l’intégrité ou à la dignité d’une personne.
Le harcèlement peut également être sexuel ; il vise alors à contraindre à un rapport sexuel, et est généralement pratiqué par une personne ayant une autorité, un pouvoir économique, une situation de domination de toute nature sur une autre, lui permettant d’exercer ce type de chantage.
En France, seuls le harcèlement moral (essentiellement dans un contexte professionnel) et le harcèlement sexuel sont punis par la loi. Ils sont maintenant suffisamment connus des autorités (police, justice) ou des forces sociales (média, associations, syndicats…) pour permettre aux victimes de parler de leur situation et de trouver les moyens de se défendre.
Le harcèlement des gays et lesbiennes va généralement s’appuyer sur des commentaires dégradants ou des insultes sur leur personnalité ou orientation sexuelle, leur comportement, sur des actes de diffamation à leur égard (graffitis, diffusion d’informations privées ou de rumeurs à un groupe, à d’autres personnes…), et dans un contexte qui peut faire croire aux harceleurs que leurs actes “ne sont pas si graves” alors que les conséquences psychologiques sur leurs victimes, elles, le seront.
Les moyens de défense contre le harcèlement — s’il ne relève pas d’un contexte professionnel (harcèlement moral) — sont divers : intervention d’enseignants, CPE, chefs d’établissement, etc., dans le milieu scolaire ; et lorsque des preuves matérielles ou des témoignages peuvent être collectés, un dépôt de plainte pour harcèlement peut s’envisager (en général par les parents, car il faut être majeur).