Thérèse et Isabelle sont pensionnaires dans un collège froid du Nord de la France. Leurs vies sont réglées par le rythme monotone et strict du collège, sous le regard constant des surveillantes.
Thérèse et Isabelle vont connaître une passion physique intense et courte. Elles découvrent leurs premiers émois sensuels ensemble et vivent une passion violente et interdite. L’empire des sens est plus fort que tout et domine leur relation exclusive. Bravant les interdits et la menace d’une séparation violente, Thérèse et Isabelle expérimentent des sensations physiques retranscrites fidèlement et avec un certain lyrisme par Violette Leduc. L’envie de l’autre est plus forte que tout et que tous les interdits.
Nous avions créé la fête de l’oubli du temps. Nous serrions contre nous les Isabelle et les Thérèse qui s’aimeraient plus tard avec d’autres prénoms, nous finissions de nous étreindre dans le craquement et le tremblement
Le livre de Violette Leduc, censuré, ne sortira de l’ombre qu’une dizaine d’année plus tard. La richesse de ce roman est la description poétique, minutieuse et imagée du premier désir et de la passion physique exacerbée par l’interdit.