Romans ados

Les Habitués de l’aube

Sylvie Massicotte


La Courte Échelle, "roman+", 1997

Temps de lecture: 1 minutes
Les Habitués de l’aube - photo

Quand l’histoire commence, c’est l’été et l’oncle de l’héroïne est venu lui proposer de passer dix jours dans sa maison auprès du lac. Elle reste sur une rupture douloureuse avec son petit ami, Laurier. Néanmoins, elle accepte l’offre qui lui est faite, car elle est très complice avec son cousin Antoine, et c’est l’occasion de passer quelque temps à la campagne, et de faire la connaissance de Marc-André, l’ami inséparable d’Antoine.

À l’égard de ce “garçon bizarre“, qui peut faire la sieste dans un champ de fleurs, elle ressent des sentiments toujours plus forts. Antoine a fait de nombreux dessins de lui. Comme toujours, elle taquine son cousin en l’appelant “p’tite nature“. Au milieu de l’histoire, Marc-André s’efface, disparaît dans sa maison. L’héroïne se console en fréquentant vaguement Guillaume, mais sans élan. Marc-André est malade, on ne saura jamais de quoi. Il faudra une échappée sur le ponton pour qu’elle comprenne enfin ce qu’elle refusait de voir…

Il y a dans ce livre (en provenance du Québec) une exigence, une sécheresse, qui sont à l’image de l’héroïne: une fille au caractère tranchant, aux sentiments intenses, mais taiseuse et incisive en même temps.